Auteurs
Mhani Alaoui
Ecrivaine, essayiste et anthropologue basée à Casablanca, Mhani Alaoui est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Princeton et est actuellement professeure de sociologie et d’anthropologie à la Casablanca School of Architecture. Son premier roman, Dreams of Maryam Tair, a reçu le prix Independent Publisher Book Award et le prix Indiefab. Son nouveau roman, Aya Dane, paraît à l’automne 2018.
Rita ElKhayat
Écrivaine, médecin psychiatre et psychanalyste diplômée de Rabat, Bordeaux et Paris, Rita (Ghita) El Khayat est également docteur en anthropologie du monde arabe de l'EHESS (Paris). Après une décennie vécue à Paris, elle retourne vivre à Casablanca au Maroc pour exercer et écrire. Elle est aussi journaliste et auteure de nombreux articles et livres sur la condition féminine dans le monde arabo-islamique. Rita El Khayat a enseigné et donné des conférences dans de nombreux pays. Elle se consacre aujourd’hui à l’exercice de la psychiatrie, de la psychanalyse et à l’écriture, tout en enseignant l’anthropologie de la connaissance (Département de Philosophie) à l’Université de Chieti, en Italie. Elle est l’auteure de plus d’une trentaine de livres notamment Le Monde Arabe au Féminin, Essai, L’Harmattan, Paris, 1985 ; Une Psychiatrie Moderne pour le Maghreb, Essai, L’Harmattan, Paris, 1994 ; Les sept jardins, Nouvelles, Collection « Écritures Arabes », L’Harmattan, Paris, 1995 ; Le Désenfantement, Récit, Éditions Aïni Bennaï, Casablanca, septembre 2002 ; Correspondance ouverte, avec Abdelkébir Khatibi, Marsam, Rabat, février 2005 ; La Liaison, Roman, Éditions Aïni Bennaï, Casablanca, 2006.
Abdelkébir Khatibi (1938-2009)
Écrivain, romancier, universitaire et sociologue marocain, Abdelkébir Khatibi a fait des études de sociologie à la Sorbonne et réalisé une thèse sur le roman maghrébin. Il publie son premier roman, La mémoire tatouée, en 1971 (Denoël, Lettres Nouvelles), une œuvre majeure de la littérature marocaine. Il a continué son parcours en publiant des récits et des romans, de la poésie, du théâtre et de nombreux essais sur les sociétés et l'art islamiques. Parmi ses ouvrages : Le Livre du sang (Gallimard, 1979) ; Amour bilingue (Fata Morgana, Montpellier, 1983) ; Maghreb pluriel (Denoël, 1983) ; Un été à Stockholm (Flammarion, 1990) ; Aimance (Al Manar, 2004) ; Correspondance ouverte avec Rita El Khayat (Marsam, 2005). En 2008, son œuvre complète a été rééditée en 3 volumes (éditions de La Différence) : Romans et récits (t. 1) ; Poésie de l’aimance (t. 2) ; Les essais (t. 3).
Marko Tocilovac
Anthropologue et spécialiste des frontières, Marko Tocilovac est chercheur post-doctorant et membre scientifique de la Casa de Velázquez, il est titulaire d’un doctorat de l’EHESS. Sa réflexion sur la construction politique des frontières contemporaines s’articule autour de questions relatives à l’État, aux flux transnationaux et aux acteurs non-étatiques. Ses premiers travaux, effectués dans le cadre de sa thèse de doctorat, furent consacrés à la frontière mexico-américaine. Il s’est notamment intéressé à différentes modalités du dispositif étatique de gestion migratoire : la barrière frontalière au nord de Tijuana (Mexique), le désert de Sonora et les opérations policières dans les communautés mexicaines de San Diego. Marko Tocilovac travaille actuellement sur la frontière sud de l’Espagne. Basé sur un travail de terrain autour de Tarifa, en Andalousie, il explore la manière dont sont gérés, par l’État espagnol et l’agence européenne Frontex, les flux migratoires originaires du Maroc.
Nadia Sabri
Commissaire de l’exposition et directrice scientifique de la publication De liens et d’exils. Universitaire, auteure de recherches sur l’œuvre de Max Ernst, Nadia Sabri met en place, depuis une quinzaine d’années, des projets autour de questionnements de société. Elle conçoit le projet artistique comme force de proposition alliant recherches, procédés de monstration et expériences. Nadia Sabri écrit et dirige plusieurs recherches et publications portant sur les arts contemporains et leurs rapports aux problématiques sociopolitiques comme la ville, l’exil ou encore la question de l’engagement de l’artiste. Elle est fondatrice en 2015 de Exils, paradigme fertile, plateforme multidisciplinaire de réflexion et de production sur l’exil comme paradigme évolutif et créatif. Installée à Rabat (Maroc) où elle enseigne à l’Université Mohammed V, elle exerce la pratique curatoriale et la recherche dans plusieurs pays.
Carol Solomon
Historienne d’art et commissaire d’exposition, Carol Solomon est professeure invitée au Center for Middle Eastern Studies à Harvard University (2017-2019) et boursière Fullbright (2016-2018), spécialisée en art contemporain du monde arabe. Elle a publié divers écrits, donné des conférences internationales, et organisé de nombreuses expositions dont The Third Space (Mead Art Museum, Amherst College, 2008); Mapping Identity (Cantor Fitzgerald Gallery, Haverford College, 2010); Memory, Place, Desire: Contemporary Art of the Maghreb and the Maghrebi Diaspora and Khamsa: Amulets of North Africa (Cantor Fitzgerald Gallery, Haverford College, 2014). De 2002 à 2008, elle a été conservatrice du département d’art européen au Mead Art Museum, Amherst College. Elle a enseigné à l’Université McGill, au Amherst College, à l’University of Massachusetts, et au Haverford College, où elle a été professeure associée invitée de 2008 à 2016.